Né à la fin des années 80 dans le comté rural de Warwickshire dans le centre de l'Angleterre, Richard Allen y passe ses premières années avant de traverser la Manche et de s'installer en France.
La musique de l'anglo-français tire justement une originalité qui doit tant à cette double-culture. D'un côté, Richard Allen s'inscrit dans cette tradition du Revival Folk des années 70, de l'autre, il puise dans le répertoire d'une école impressionniste ; un contrepoint parfait à cet ensemble, y incluant une belle part d'abstraction comme un folk qui se refuserait à une ligne claire..
De ce métissage, de cette rencontre entre deux culture, l'Angleterre et la France naît un folk apatride, un univers singulier, une élégance rare et empathique.
En 2014 sort alors The Front Room, un premier album ne laissant place qu’à la voix suave d’Allen accompagné de sa guitare. Douze titres épurés musicalement, nous faisant ressentir les profondes émotions qu’il a pu y déposer. Deux ans plus tard, Richard Allen nous propose un EP de quatre titres, High, dans la lignée de son premier album. Quatre titres avec lesquels on sent qu’Allen ose plus et continue assurément sa quête musicale débutée quelques années plus tôt. L'année passée, il sort son deuxième album, " Locus Tree Lane" en Novembre 2020. De sa plume sincère à ses arrangements débordants d’émotions, il arrive sans difficulté à nous transporter dans son univers. Accompagnée ici du multi-instrumentaliste Sylvain Kenny Ruby, la guitare d’Allen se mélange alors au saxophone ou à la clarinette de Ruby, apportant ainsi une incroyable nouvelle épaisseur musicale à l’album. La qualité de l'album ne passe pas inaperçue, et bientôt Richard Allen se retrouve porté par des articles de Rock'n'Folk, Télérama et Rolling Stones; il figure même dans le top 100 des albums de l'année 2020 dans le magazine Magic.